Cette conférence-débat s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits de la la femme édition 2025. Cette édition a pour thème international : « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation ». Au niveau national, le Togo a choisi de mettre l’accent sur « l’accès des femmes aux documents d’identité pour une meilleure participation au développement ». Les participants à cette conférence ont discuté des obstacles spécifiques auxquels les femmes sont confrontées dans l’obtention de documents d’identité et proposer des solutions concrètes visant à éliminer ces barrières. L’objectif est de promouvoir l’accès des femmes aux documents d’identité pour une meilleure participation au développement. Il s’agit aussi de sensibiliser les femmes sur les conséquences de la corruption et d’impliquer les organisations des femmes dans la prévention et la lutte contre la corruption. Il est question également de soutenir l’accès des femmes aux documents d’identité.
Deux interventions ont marqué la cérémonie d’ouverture de cette conférence-débat, à savoir l’allocution de la conseillère technique du projet Bonne Gouvernance financière, Mme Aminatou Talabe-Chaibou et le discours du président de la HAPLUCIA monsieur ABA Kimelabalou.
Dans son intervention, madame Talabe-Chaibou a salué la contextualisation nationale du thème international par le Togo, autour de « l’accès des femmes aux documents d’identité pour une meilleure participation au développement ». Elle a souligné que l’Allemagne, à travers le projet « Bonne Gouvernance Financière » mis en œuvre par la GIZ au Togo, apporte son appui à la lutte pour plus d’égalité. Pour la représentante du projet Bonne Gouvernance Financière, une bonne gouvernance ne peut être pleinement réalisée sans une participation équitable de toutes les composantes de la société.
En ouvrant les travaux de cette conférence-débat, le président de la HAPLUCIA, monsieur ABA Kimelabalou a invité les acteurs impliqués dans la lutte contre la corruption à mettre en place des stratégies adéquates pour faire de l’égalité des sexes, de l’autonomisation et de la participation des femmes à la vie publique, des réalités concrètes.
Sur le plan national, monsieur ABA Kimelabalou a souligné que le thème choisi vise à explorer des moyens de garantir à toutes les femmes et filles, un accès facile aux documents d’identité essentiels, un prérequis fondamental pour l’exercice de leurs droits, leur autonomisation et leur participation active au développement socio-économique du pays. Ce thème pour lui offre l’opportunité de faire le point de la situation des droits des femmes, notamment dans le contexte de la lutte contre la corruption.
« Il est indéniable que la corruption ait des effets particulièrement néfastes sur la vie des femmes, exacerbant les formes de discrimination sociale, culturelle, politique et institutionnelle auxquelles elles sont confrontées », a dit le président de HAPLUCIA. Celui-ci a salué toutes les améliorations significatives dans l’accès à l’éducation des filles, une participation accrue des femmes dans le sphère politique et économique et un engagement renouvelé envers l’élimination des inégalités genre.

Le président de la HAPLUCIA, monsieur ABA Kimelabalou a saisi cette occasion pour exprimer ses sincères et vifs remerciements et rendre un hommage mérité à Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République togolaise pour les différentes actions menées en faveur de la promotion et de la protection des droits de la femme dans notre pays.
Quatre communications ont marqué cette conférence-débat : Il s’agit de la délivrance des documents d’identification aux femmes : opportunités, défis et approches de solutions ; la lutte contre la corruption : implication des femmes ; les documents d’identification comme critère de participation effective au développement et le droit à l’identité des femmes pour une bonne gouvernance financière. Soulignons que cette activité a bénéficié de l’appui technique et financier de la Coopération allemande à travers le projet Bonne gouvernance financière (Good Financial Governance, GFG) mis en œuvre par la GIZ.